Pourquoi nous as-tu fait cela ?

12 mars 2020, jeudi de la deuxième semaine de Carême

À lire avant de lire : Lc 2, 41-52

Dans le mystère du Recouvrement de Jésus au Temple, dernier mystère joyeux de l’enfance du Christ, seul événement rapporté par l’Évangile sur sa vie entre sa circoncision et le baptême de Jean, apparaissent des mots comme Jérusalem, Pâques, le chercher, trois jours, le Temple, nous avons souffert. À travers le récit d’un pèlerinage effectué en famille, c’est en réalité de la Passion et de la Résurrection que saint Luc parle ici. Lire la suite « Pourquoi nous as-tu fait cela ? »

Le glaive et les tourterelles

17 février, mémoire des sept saints fondateurs des Servites de Marie

À lire avant de lire : Lc 2, 22-40

La Purification, le quatrième des mystères joyeux du rosaire, présente quelque similitude avec celui du Baptême – premier des mystères lumineux. Jésus n’a nul besoin de recevoir le « baptême de repentance » de Jean, son cousin devenu ermite et prophète. Il ne lui est pas nécessaire non plus de se conformer au rituel de la présentation au Temple, « selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur » [Lc 2, 23]. Il est déjà consacré, de toujours à toujours, par cela même qu’il est le Fils Bien-Aimé. Le Fils est de toute éternité semblable au Père, c’est ce qui fait sa joie, sa vie et son être : image parfaite du Dieu qui est Amour, qui n’est qu’Amour. Lire la suite « Le glaive et les tourterelles »

Ils se réjouirent d’une très grande joie

19 novembre, mémoire de saint Raphaël Kalinowski

À lire avant de lire : ➜ Mt 2, 1-12 ; Lc 2, 1-20 ; Jn 1, 1-18

À Noël, les chrétiens célèbrent la Résurrection du Christ. Ils la célèbrent d’ailleurs à chaque fête ou solennité, tous les dimanches et à chaque fois qu’ils assistent à la messe. Les chrétiens passent leur temps à célébrer la Résurrection. Ce que la célébration de Noël a de particulier, c’est qu’elle se situe pour ainsi dire à l’autre extrémité des Évangiles.

Le Ressuscité est dans les textes de la liturgie de Noël à la fois le petit enfant mis au monde par Marie dans une étable et le Verbe incréé de Dieu, qui n’a pas d’origine. Il y a « ce temps-là » où « parut un édit de César Auguste » [Lc 2, 1], et il y a l’éternité de la Parole créatrice du Père. Lire la suite « Ils se réjouirent d’une très grande joie »

Exultavit

17 octobre, mémoire de saint Ignace d’Antioche, évêque & martyr

À lire avant de lire : ➜ Lc 1, 39-56

La visite, ou visitation, de Marie à sa parente Élisabeth, qui offre à la prière du rosaire le deuxième mystère joyeux, comporte dans le récit qu’en donne saint Luc un mot qui, parmi beaucoup d’autres, peut nourrir notre méditation. Dans la traduction latine des Évangiles, c’est le même mot, exultavit, qui d’abord exprime la réaction de l’enfant que porte Élisabeth à la salutation de Marie, et que Marie elle-même emploie ensuite pour louer Dieu. En français, on a rendu ce mot par tressaillir d’allégresse puis par exulter. Cela revient au même mais le latin souligne mieux la concordance de ce sentiment de joie, porté à son point d’incandescence dans l’exultation, entre Jean, qui sera le dernier prophète de l’Alliance, annonçant la venue du Sauveur, conformément aux Écritures, et Marie, mère du Sauveur qui accomplit ces Écritures. Lire la suite « Exultavit »

Il prit chez lui son épouse

21 septembre, fête de saint Matthieu, apôtre & évangéliste

À lire avant de lire : ➜ Mt 1, 18-25

Le rosaire s’ouvre sur le mystère de l’Annonciation, et ce n’est pas seulement par simple respect de la chronologie des événements de la vie de Jésus : mystères joyeux de sa vie cachée, mystères lumineux de son ministère terrestre, mystères douloureux de sa Passion, mystères glorieux de sa Résurrection. Le mystère de l’Annonciation nous offre aussi la figure de Marie comme modèle de foi, d’assentiment sans réserve à la volonté du Père. Lire la suite « Il prit chez lui son épouse »